Tout homme de bien, croyant ou non, trouve son salut – et plus que son salut personnel, sa contribution à la recréation du monde – s’il pratique l’amour, le pardon, la paix, la liberté absolue de tous préjugés et de toutes peurs et l’intelligence du cœur ou spirituelle. La Révélation d’Arès donne à cet homme de bien le nom de pénitent, mot auquel elle donne un sens dynamique et créateur tout différent du sens religieux.
La pénitence, oui mais dans un sens opposé au sens religieux
Le sens que La Révélation d’Arès donne à pénitence est opposé au sens que lui a donné la religion : Le pénitent n’est pas le pécheur qui s’assied dans la poussière, qui se couvre d’un sac, mais (c’est) l’homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant au son des flûtes et des trompettes, et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie ? (Rév d’Arès 30/11).
La pénitence ne consiste donc pas à s’imposer des privations ou à pleurer sur le passé mais à se projeter vers l’avenir avec l’indéfectible volonté de changer sa vie (30/11) en bien et contribuer ainsi à changer le monde (28/7).
Renoncer au mal et choisir le Bien
La pénitence n’est rien d’autre que le renoncement à la pratique du mal (mensonge, colère, égoïsme, violence, orgueil, etc.) et son remplacement par la pratique de l’amour, du pardon, de la paix, la libération de tous les préjugés et l’intelligence spirituelle... La pénitence est additive !
Être pénitent, c’est d'abord aimer. Tout changement de vie (Rév d'Arès 30/11) en découle. C’est pourquoi la pénitence n’existe qu’en interaction avec les autres hommes.
À celui qui a fini par croire que le mal est l’inévitable réalité du monde, la pénitence redonne l’espérance : ses efforts individuels additionnés à ceux des autres pénitents finiront par faire reculer le mal et la souffrance. La pénitence demandera patience et persévérance : quatre générations ne suffiront pas dit La Révélation d’Arès (24/1).
Dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11)
Forte de cette espérance réaliste, la pénitence se pratique dans la joie et la fête. Le pénitent devient l’homme du temps qui vient, un héros - par le dépassement de soi et le développement de la vraie liberté, celle qui fait grandir l'âme - qui n’a plus besoin de religion pour se rassurer ou de politique pour le cadrer.
La pénitence aura un impact positif sur les relations sociales et plus encore. À terme, elle aura des conséquences sociologiques et économiques bien au-delà de ce qu'enseignent les experts, qui n’intègrent jamais la bonté comme perspective de réflexion : Eden sera une société pensée et gérée par l'homme.
Elle finira par redonner à l'homme de bien (2/12) l'image et ressemblance du Dieu dont il descend (Genèse 1/27).
Ce retour d'Eden - salut du monde - sera l'aboutissement de cette longue chaîne de métamorphoses intérieures suscitées par la pénitence.
Le pénitent n'est pas le pécheur qui s'assied dans la poussière, qui se couvre d'un sac, mais l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant au son des flûtes et des trompettes, et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie?
(Rév d'Arès 30/11)
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