Changer le monde (28/7) implique résistance et insurgeance.  

Oser imaginer une autre humanité et agir pour la faire exister.

Démontrer que le Message de Dieu est socialement réalisable. 

À Arès, le Créateur appelle l’homme à se changer par la pénitence (Rév d’Arès 30/11) et à inciter d’autres hommes à se changer par la moisson (13/7). Mais la finalité va bien au-delà d’une somme de changements individuels puisqu’il s’agit – avec patience et persévérance : quatre générations ne suffiront pas (24/01) – de changer le monde (28/7).

Non pas rejeter le monde mais y vivre, y œuvrer, y aimer pour le changer de l’intérieur

La Révélation d’Arès, qui est libératrice, envisage comme viable une société dans laquelle la conscience et la responsabilité individuelle, la liberté de choix et l’intelligence du cœur suffisent pour organiser la vie de la cité et garantir le bonheur de tous. Pour autant, la Parole n’appelle pas à rejeter le monde mais à y vivre, y œuvrer, y aimer pour le changer de l’intérieur : La Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7).

À moins d’un retournement peu probable, cette situation provoquera tôt ou tard une confrontation directe avec le système et ses pouvoirs qui sentiront comme une menace ce Vent (25/7) de libération - auxquels ils sont en réalité invités comme tout homme y est invité - qui accompagnera la pénétration de La Révélation d’Arès dans la société.

Résistance au système qui ne croit pas en une autre humanité…

Les intentions des Pèlerins d’Arès sont résolument évangéliques – appel à l’amour, au pardon, à la paix, etc. – et donc pacifiques, tolérantes, patientes. Mais elles sont aussi emplies d’une détermination née de l’espérance que le Père met dans l’homme. Dans cette volonté d’aboutir, des hommes verront peut-être une agression comme ils le virent pour le prophète Jésus qui prêchait l’amour entre les hommes il y a 2000 ans et finit cloué sur une croix.

Résister, c’est oser imaginer une autre humanité et agir pour la faire exister en aimant alors que l’amour du prochain peut être sujet à moquerie, en pardonnant alors que le pardon est souvent jugé comme faiblesse, en prônant l’intelligence  du cœur alors que semble triompher l’intelligence intellectuelle, etc. en moissonnant (6/2, etc.) des hommes qui à leur tour changeront leur vie en bien.

…Contribution à la transformation de la société par l’insurgeance.

Certains ont pu croire que les Pèlerins d’Arès échoueraient dans cette voie, mais force est de constater qu’après plus de 40 ans, ils sont toujours là et poursuivent leur ascension vers le Bien. Le silence pesant autour de l’événement et du message d’Arès traduisent tout à la fois l'inquiétude et le respect.  Arrivera un jour où l’existence des Pèlerins d’Arès ne pourra plus être ignorée. Il faudra alors montrer que ce que le Créateur propose est réalisable individuellement mais aussi, et surtout, socialement. L’insurgeance* servira alors.

La Parole nous place résolument dans le monde, nous demande d’en partager les conditions de vie pour le changer de l’intérieur. 

Socialement, les Pèlerins d’Arès recherchent les domaines d’application où peut être expérimenté un fonctionnement sans chef (16/1), sans structure, sans hiérarchie, dans la liberté et la responsabilité absolues. Ils savent que les valeurs et le principe de relations du monde présent étant sans rapport avec les valeurs et le principe de relations du monde changé, certaines applications pourront se faire dans la désobéissance civique ou se fonder sur l’irrégularité et la précarité, comme le furent en leur temps les grandes actions lancées par Gandhi (marche du sel) ou Martin Luther King (Boycott des bus en Alabama).

* Comment qualifier cette action qui n’est ni révolution, ni rébellion, ni révolte, ni insurrection ? Le renversement qu’annonce La Révélation d’Arès ne pouvait que recevoir un nom spécifique, que proposa frère Michel : « Il me fut inspiré dans les premiers jours de 1978. C’est insurgeance. J’écris insurgeant comme un participe présent — désinence « eant » —, parce qu’il dérive du sens moderne de « s’insurger contre », et aussi pour ne pas le confondre avec « Insurgents ». La force du mot insurgeant se situe entre protestataire, trop faible, et insurgé, participant d’une insurrection, trop violent ».


...tu établiras la vraie piété de Mon Peuple,
tu enseigneras la Vérité,
tu aimeras Mon Peuple, tu aideras l'opprimé contre l'oppresseur, le spolié contre le spoliateur;
avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité.
Mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que J'ai en horreur.

(Rév d'Arès 28/10 à 11)


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