Michel Potay a 45 ans en 1974, lors des apparitions de Jésus qui vont bouleverser la suite de son existence. Gamin turbulent au parcours atypique, sa vie est celle d'un homme aimant profondément la vie et l'amitié.
Né en 1929 dans une banlieue usinière de Paris d’un père ingénieur et communiste et d’une mère élevée au couvent, Michel Potay grandit dans une famille qui l’amena à suivre le catéchisme catholique tout en lisant "L'Humanité".
L’enfance à Suresnes
Gamin plutôt turbulent et curieux de tout, son enfance est marquée par les bandes de copains, l’occupation allemande et les privations, le décès prématuré de son père et une mésentente marquée avec sa mère dont le conformisme d’apparence se heurtait systématiquement à un anticonformisme qui ne le quittera jamais.
Ces difficultés ne les empêcheront pas de nouer de profonds liens affectifs qui perdurèrent jusqu’à la mort de celle-ci à 92 ans mais à l’époque, elles le conduisent à devancer l'appel et passer le concours de l'école navale, qu’il réussit. La tuberculose pulmonaire le renvoie de la flotte au sanatorium et à ses études.
Du matérialisme communiste à la foi religieuse : les années de recherche…
Ingénieur de 1954 à 1965, il trouve enfin l'aisance matérielle, gravit les échelons et responsabilités et à 30 ans dirige une usine. A partir de 1964, cette inquiétude pour l'humanité héritée de son père se réveille. Il comprend que l'irrationnel vit irrémédiablement dans l'homme et que l'organisation matérialiste de la société ne ferait jamais son bonheur. Commence alors une lente réflexion philosophique et métaphysique, qui le conduira du communisme à la foi.
De 1965 à 1966, Michel Potay étudie l’ésotérisme dont il écarte vite la dimension irrationnelle pour se concentrer sur l’étude scientifique des "pouvoirs secrets de l'homme" (télépathie, voyance, guérison…). Il en vient à approfondir les grandes questions métaphysiques : Qu'est l'homme en son entier? Quels liens autres que physico-chimiques et psychiques l'homme a-t-il avec l'univers ? Et avec la société? Étudiant l’explication religieuse, guère plus convaincante à ses yeux que l'explication rationaliste, il trouve cependant la foi. Il choisit l'église orthodoxe – à laquelle son grand-père avait appartenu – et décide de devenir clerc.
En 1968, il épouse Christiane Négaret. De cette union naîtra un grand amour conjugal et trois enfants: Nina (1969), Anne (1970), Sara (1975).
Fidèle à son anticonformisme, il est ordonné en 1969 par un prélat russe alors décrié, puis assure la représentation en occident de l’Église Vivante (ou Rénovée, dénomination adoptée en 1925 par le clergé reconnaissant l’État communiste). En 1973, il refuse de faire passer son courrier apostolique par l'ambassade soviétique comme le lui demande son supérieur. En attendant une autre fonction, il se retire à Arès en Gironde (France) dans l'intention d'y faire l'expérience de la chrétienté originelle avec un groupe de fidèles.
Jésus, puis Dieu : Le bouleversement auquel il n'était pas préparé
Arrivé sur place le 3 janvier 1974, sa vie bascule le 15 du même mois avec la première apparition de Jésus. Le message de Jésus, et plus encore celui du Créateur qui surviendra fin 1977, représentent un bouleversement total auquel il n'était pas préparé. Surmontant ses difficultés personnelles, il l'intégrera progressivement et ne cessera jamais de le propager.
Je t'ai fait passer par les palais des princes du culte, leur trône, leurs cours, leurs sanctuaires, pour que tu connaisses toutes leurs ruses, leur hypocrisie, leur art de parler, leur art plus grand encore de se taire.
(Rév d'Arès 15/1)
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